Pour vos entrainements, rencontres ou tournois de rugby et football, Vichy Sport dégaine un atout de poids et d’histoire : le stade Darragon. Théâtre de matchs du Clermont Foot, de l’ASSE, des Girondins de Bordeaux ou de l’équipe nationale de Slovaquie, il a tout d’un grand !
Ce stade municipal est le symbole des grands rendez-vous sportifs vichyssois. Si plusieurs constructions et réaménagements d’envergure l’ont profondément modifié, le site voit se succéder, depuis 9 décennies rugbymen et footballeurs. Le terrain mixte, accueille en effet les rencontres des équipes premières du Racing Club Vichy Rugby et Football, des compétions de haut niveau ou des matchs de foot ou de rugby entre des équipes de l’élite.
Avec sa tribune sonorisée et éclairée de 4 612 places, le stade, accessible aux personnes à mobilité réduite, sait vibrer au rythme encouragements nourris d’un public de connaisseurs. Une tribune VIP, 4 vestiaires aux normes des plus hautes exigences, un espace presse et plateau télé et un chrono scoreur dernier cri et complètent efficacement les atouts de ce temple du sport.
Une histoire de passion
Le premier stade municipal est inauguré en 1932 avec une impressionnante capacité de 10 000 places. Il est conçu par l’architecte paysagiste Charles Bouhana de Paris déjà réalisateur du stade olympique de Colombes en 1924 et des courts de Roland Garros en 1928. La construction est menée par l’entreprise vichyssoise Labbaye-Teisseire de Vichy, sur les plans d’Henri Poquin. Le stade comporte alors une piste d’athlétisme et un vélodrome avec virages à 30°, dont la piste sera baptisée Louis Darragon dès 1936. Le stade est aujourd’hui toujours dédié à ce vichyssois, coureur cycliste, champion du monde de demi-fond derrière moto en 1906 et 1907. La tribune d’honneur initiale de 90 mètres de long sera détruite en 1992 et remplacée par une tribune en toile. En 2002, une grande tribune moderne et fonctionnelle est édifiée, tandis que les virages en béton sont abattus. La petite tribune B, couverte en 1961, est détruite à son tour en 2006. Il ne reste aujourd’hui, du stade de 1932, que sa taille et quelques grands arbres veillant encore sur ce monument du sport. Sources Jacques Carteret
Télécharger la fiche technique